Un entretien avec Laurence Garel, rédactrice en chef du magazine F.A.R
Pour cette cinquième édition d’É-criez votre amour, nous pouvons compter à nouveau sur le soutien de notre partenaire, F.A.R : le magazine de la Femme A Rennes. L’occasion de revenir sur un partenariat sous le signe de l’amour et de la culture.
Bonjour Laurence, parlez-nous un peu de votre magazine : comment vous est venue l’idée d’élaborer une publication consacrée aux femmes ?
C’est ma façon de conjuguer ma passion de l’écriture et le regard que je porte sur le monde actuel, par le détour des rubriques. Les femmes portent en elles beaucoup de ressources dont elles n’ont pas forcément conscience, éducation oblige ! J’essaye quelque part d’œuvrer pour elles de cette façon.
Quels sont les principaux axes développés par le magazine ?
F.A.R essaye de développer une écriture de l’intime, en s’intéressant aux gens autant dans ce qu’ils sont que dans ce qu’ils font. Ce serait prétentieux de ma part de prétendre avoir trouvé les bonnes rubriques; disons que cela me semble intéressant et que je tiens à ne pas être polluée par la publicité, même s’il en faut. Comme j’aime l’écrire, chaque chose à sa mesure et une mesure pour chaque chose ! J’ai mis 10 ans après une première mouture pour « penser » un magazine. 10 ans à regarder la société évoluer, la presse évoluer et F.A.R a pu renaître. F.A.R / N’est-ce pas un joli nom pour dire que les femmes sont cette lumière qui éclaire le monde ! Non plus le phare mais F.A.R pour la réécriture d’un monde au féminin !
Vous soutenez l’événement É-criez votre amour depuis 3 ans déjà, qu’est-ce qui vous a plu dans ce projet ?
J’aime l’idée de la délicatesse, de la sensibilité et de « faire attention à » ! Dans le projet de Clotilde et de son équipe, c’est ce que je retrouve. Mettre en avant le cœur et donner à des publics différents la possibilité de s’exprimer. Ce n’est pas la taille du diamant qui compte, mais le petit mot qui justifie l’attention. Je me sens désarmée quand mes amies me disent qu’elles ont reçu par sms un « J T’M ».
Mais ou est la magie !? L’amour et la vie à deux me semblent assez difficiles dans l’idée de se trouver, alors avec de telles pratiques je trouve que les gens aujourd’hui se donnent surtout les moyens de » se perdre » !
É-criez votre amour est porté par Clotilde Guérineau, entourée cette année de deux jeunes femmes salariées. Comment voyez-vous aujourd’hui la place des femmes dans les initiatives culturelles à Rennes ?
Déjà, je suis ravie que son projet s’inscrive toujours un peu plus dans la ville. Pour vous répondre, je dirais simplement qu’il faut laisser la place à des femmes qui, justement, sont porteuses de projets et qu’elles soient un peu plus écoutées.
Et l’amour dans tout ça ?
Attention, je suis une passionnée ! Par amour, je peux porter beaucoup de choses.
J’ai toujours communiqué par petits messages, déjà à 18 ans, pour ma première histoire d’amour, on se glissait des petits mots sur la porte, le frigo, l’oreiller… C’est toute ma vie et d’ailleurs j’ai gardé tous les petits mots avec lesquels, pour pousser la curiosité de l’autre, plusieurs langages se mélangeaient comme celui des fleurs et des signes. Un petit exemple à décrypter : » Héliotrope »….
Nous sommes dans le temps de l’écriture avant de recueillir et déclamer les messages des rennais… et si vous nous écriviez un petit message pour conclure ?
Je n’aime pas l’idée de conclure, car je pense que quoi qu’il arrive, il y a toujours un amour que l’on porte en soi. A la vue d’une histoire personnelle, je dirais que l’amour est la plus noble défaillance de l’intelligence!
Le magazine est sorti le 12 février… où les lecteurs pourront-ils se procurer ce nouveau numéro ?
Regarder sur le site femmearennes.fr pour retrouver tous les lieux, toujours plus conséquents chaque mois !